Le secret du succès de WDP en Roumanie

La patience est d'or. Comme l'illustre la success-story de WDP en Roumanie. Il y a une dizaine d'années, WDP investissait en Roumanie qu'elle voyait comme un nouveau marché de croissance. La crise de 2008 a failli faire capoter ces plans de conquête. Mais, à force de patience et de persévérance, cette prise de risque a apporté à WDP ce qu'on appelle l'« avantage du premier arrivé ». Le CFO, Mickaël Van den Hauwe, nous en retrace les moments clés.

La Roumanie, nouveau marché de croissance

« Il y a dix ans environ, le secteur de la logistique connaissait une période de stagnation en Europe de l'Ouest, tout comme aujourd'hui d'ailleurs », souligne Mickaël Van den Hauwe. « À l'époque, l'expansion géographique était donc la carte à jouer pour continuer à croître. Forte de cette conviction, WDP a choisi d'investir en Roumanie, car le pays présentait un potentiel de développement considérable au niveau des infrastructures, et ce, pour plusieurs raisons : sa position comme porte d'accès d'Europe du Sud-est, le faible endettement des pouvoirs publics, la présence d'une maind'œuvre qualifiée et la promesse de l'Union européenne d'investir dans des projets liés aux infrastructures. Avec notre partenaire Jeroen Biermans, expert du marché de l'immobilier roumain, nous avons élaboré notre stratégie. »

Patience, persévérance, succès

« Notre idée était bonne, notre timing l'était malheureusement un peu moins », poursuit Mickaël. « Parce que la crise financière qui a éclaté en 2008 allait se faire sentir durement jusqu'en 2010. Pour ne rien arranger, l'impasse politique qui a suivi a signifié l'annulation des investissements promis par l'UE qui étaient pourtant nécessaires. Dans un tel contexte, de nombreuses entreprises auraient baissé les bras. Mais WDP a fait preuve de patience et a continué à croire dans le potentiel du marché. »

« En continuant à investir systématiquement à contre-courant, nous avons tenu bon. À y bien regarder, l'évolution du pays se reflète dans l'évolution de notre portefeuille.  Cela a commencé par le besoin relocaliser les sites de production automobiles. Nous avons réalisé également des parcs de panneaux solaires. Ensuite, l'économie roumaine a rebondi et notre portefeuille s'est enrichi de chaînes de distribution alimentaire, telles que Profi et Carrefour. Et, finalement, des grands magasins actifs dans les loisirs ont suivi, comme Decathlon et la chaîne d'habillement LPP. Le boom actuel du marché local prouve la pertinence de notre décision prise dix ans auparavant.

Avantage du premier arrivé

« Notre présence locale, notre orientation clients et notre expertise font de nous un des leaders du marché et nous procurent un avantage de 'premier arrivé', ce qui nous permet de mieux tirer parti des demandes des clients et des tendances.  Ainsi, nous observons l'élargissement du marché, la hausse de la consommation locale et le besoin croissant de s'établir plus près des villes. Aujourd’hui, nous investissons donc surtout dans d'importants corridors logistiques entre les grandes villes, mais aussi dans des parcs industriels à des endroits stratégiques qui regroupent certaines activités (comme le retail et l'automobile) pour créer des centres de connaissances.

D'ici à 2020, la Roumanie devrait représenter 500 millions d'euros, soit 15 % de notre portefeuille total. Nous sommes en bonne voie d'atteindre cet objectif : cet été, le portefeuille roumain valait déjà 350 millions d'euros, auxquels s'ajoutent quelque 100 millions en cours de réalisation. Les futurs investissements publics en infrastructures contribueront à notre croissance, mais les fondations de la poursuite de notre success-story roumaine sont d'ores et déjà présentes. »

Envie de découvrir nos réalisations et projets les plus récents en Roumanie ? Vous en lirez tous les détails (y compris chiffrés) dans le communiqué de presse du 1er octobre 2018.

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