Plus sûre mais aussi plus durable : coup d’œil sur la chaîne du froid de demain

Plus sûre mais aussi plus durable : coup d’œil sur la chaîne du froid de demain

Les processus logistiques ne sont nulle part soumis à autant de pression que dans le secteur alimentaire. La chaîne du froid doit être toujours plus rapide, plus sûre et mieux contrôlée, avec à la clé d’importantes transformations technologiques. Mais comment les entreprises conjuguent-elles cette évolution avec cette autre priorité qu’est une politique énergétique durable ?

 

Une chaîne logistique 100 % sûre ? Ce n’est pas sorcier. Ce n’est un secret pour personne qu’une chaîne est aussi solide que son maillon le plus faible, mais dans la logistique alimentaire, où la défaillance d’un maillon faible peut avoir des conséquences désastreuses pour la santé publique, c’est encore plus le cas. Toutes les parties concernées doivent donc être sur la même longueur d’onde, montrer un même degré d’engagement et être prêtes à procéder à des investissements comparables.

 

Ces investissements sont aujourd’hui clairement visibles : l’infrastructure de refroidissement et de congélation en Europe a reçu un fameux coup de pouce ces dernières années. La distribution à grande échelle de vaccins contre le coronavirus a joué un rôle essentiel à cet égard, mais l’évolution générale dans le monde de la logistique alimentaire a également fait énormément progresser le marché. Et la demande en transports réfrigérés spécifiques ne cesse d’augmenter. Ceux qui le peuvent investissent dans la technologie de chaîne du froid professionnelle dans l’espoir de se tailler une part du gâteau.

 

La transformation est plus urgente que jamais

 

Les clients sont toujours plus exigeants, les processus logistiques sont soumis à une pression toujours plus importante et les prescriptions en matière de contrôle de la température sont de plus en plus strictes. Les chaînes du froid ont donc été transformées en un réseau de capteurs intelligents et de flux de données en temps réel. Cette automatisation croissante rend la transformation vers l’énergie verte plus urgente que jamais. Les choses se mettent heureusement clairement en marche. C’est ce que confirme également Wilco Jansen, du grossiste en alimentation Sligro : « Tout le monde réalisait déjà d’énormes investissements pour économiser de l’énergie dans les entrepôts. C’est ainsi que l’éclairage LED, l’isolation thermique maximale et l’infiltration des eaux de pluie dans le sol sont devenus la norme partout. Nous utilisons également la récupération de chaleur dans toute la mesure du possible : la chaleur dégagée par nos systèmes de refroidissement et de congélation est réutilisée pour chauffer le bâtiment ».

 

Transition verte, comptabilité rouge ?

 

Passer à l’énergie durable coûte cher, mais tout le monde sait qu’en fin de compte, on y gagne à court terme. « Nos clients ont également certaines attentes en matière de développement durable, explique Wilco Jansen (Sligro). Nous voulons montrer à nos clients actuels et potentiels que nous menons une politique énergétique respectueuse de l’environnement. Cet aspect a certainement également son importance. »

 

Dans leur poursuite d’un taux de remplissage maximal des transports, les distributeurs cherchent plus de flexibilité. C’est ici qu’émerge un paradoxe intéressant : plus la demande est importante, plus ils utilisent des petites boîtes. « Le congelé représente normalement la plus faible proportion du transport total, ce qui complique l’organisation, affirme Tom Malfroid de Collect & Go (Colruyt). C’est pourquoi nous combinons désormais les trois principales zones de température en un seul parcours : réfrigéré, congelé et température ambiante. C’est dans cette optique que nous redessinons l’ensemble de notre chaîne. »

 

Moins c’est mieux : de plus petites boîtes, plus d’efficacité

 

Au travers de l’introduction de boîtes isothermes relativement petites, le secteur apporte une solution sûre, durable et intelligente pour le transport réfrigéré. Des entreprises spécialisées comme Etheclo conçoivent des boîtes de 18 à 30 litres pour le transport de produits réfrigérés ou congelés. Les économies que ce système permet de réaliser sont gigantesques. « Avec leur temps de refroidissement relativement long de 36 heures, les boîtes d’Etheclo sont parfaitement adaptées aux longues distances, selon le co-fondateur Jos Mierman. Elles nous permettent d’éviter qu’un grand nombre de gros camions prennent la route. »

 

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